La violence d'État, on l'a déjà vue au moment de la répression des gilets jaunes. Les gouvernants n'ont plus aucun complexe. En dévoyant l'institution policière, ils envoient des éléments triés sur le volet, qu'ils transforment en garde prétorienne, frapper et humilier des innocents. Tout citoyen mécontent est désigné comme un terroriste anti-État et anti-Macron. L'État providence a disparu, il ne reste plus que l'État violence. La France a fait face à une succession d'équipes dirigeantes antinationales et antipopulaires qui ont transformé l'État en ennemi du peuple, dévoyant la souveraineté et la démocratie. Contrairement à l'esprit qui devrait animer nos institutions et qui découle de notre tradition politique, le peuple n'est plus associé d'aucune façon à l'exercice du pouvoir.
Et quand le peuple remet cet État-là en cause, alors il est accusé de s'en prendre à la démocratie. Le piège est parfait : l'opposant est transformé en ennemi d'État,…