Je me permets également de vous rapporter les propos de Clément Voule, rapporteur spécial des Nations unies, qui indiquait sur Twitter le 20 mars dernier que « les manifestations pacifiques sont un droit fondamental que les autorités doivent garantir et protéger. Les agents des forces de l'ordre doivent les faciliter et éviter tout usage excessif de la force ».
Cette violence m'inquiète et me navre. Le nombre de blessés – parfois de blessés graves – s'accroît, cela quel que soit leur camp ; or aucun manifestant ne devrait finir dans un hôpital après avoir exprimé ses revendications ! Il en va de même pour les policiers et les gendarmes. Une désescalade de la violence s'impose afin d'assainir le climat social.
Je ne peux m'empêcher de penser à un récent reportage diffusé le 9 mars, où l'on voyait le cortège de manifestants dans les rues de Ploërmel, au sein de ma circonscription. Quelle était l'attitude des forces de l'ordre ? Étaient-elles armées de boucliers, ont-elles usé de gaz lacrymogènes et de lanceurs de balle de défense ? Absolument pas : à la grande surprise du journaliste, le capitaine Steunou, de la brigade de gendarmerie de Ploërmel, marchait tout simplement à côté des manifestants. Serions-nous plus civilisés à Ploërmel que dans le reste de la France ?