Il y a des projets très ambitieux dans l'industrie du recyclage. L'entreprise américaine Eastman envisage d'investir 1 milliard d'euros pour créer une usine de recyclage chimique du polyéthylène téréphtalate (PET). Le localisme, c'est bien beau, mais si nous fermons nos frontières, de telles entreprises ne s'installeront pas en France – vous l'avez très bien dit, madame Riotton. Citons également le projet de Loop, à Saint-Avold, pour le recyclage chimique des plastiques, et celui de Carbios, à Longlaville, pour le recyclage enzymatique.
Nous pouvons ainsi montrer non seulement que nous économisons des ressources grâce au recyclage, mais aussi que nous développons des filières industrielles qui créeront de l'emploi et feront rayonner la France partout en Europe. Pour la localisation de son projet européen, Eastman a choisi la France.