Je ne suis pas d'accord avec les propos tenus par le patron d'Arquus dans un grand quotidien du soir : il y explique qu'il ne croit pas à l'économie de guerre et qu'il attend beaucoup de la commande publique de l'État. Le modèle historique voulu par le général de Gaulle est une base industrielle et technologique de défense souple, avec de la visibilité dans les commandes publiques militaires. Avec 413 milliards d'euros, il est clair qu'un carnet de commandes fourni attend Arquus – je vous en ferai la démonstration par écrit si nous n'avons pas le temps de le faire ici –, malheureusement aussi en raison de l'aide apportée à l'Ukraine.
Les entreprises du secteur – leurs dirigeants, pas leurs salariés, qui effectuent un travail absolument remarquable –, doivent comprendre que l'économie de guerre existe, notamment pour obtenir des parts à l'exportation. Je reste persuadé qu'Arquus doit pouvoir faire mieux dans les années à venir. Nous aurons l'occasion de revenir sur ce sujet pendant l'examen du projet de loi de programmation militaire, dont la cohérence doit être la marque de fabrique.