La loi de programmation militaire 2019-2025 prévoyait un effort substantiel en faveur du spatial, nouvel espace de conflictualité, avec le renouvellement de l'ensemble des satellites souverains, permettant d'accéder à des capacités modernisées et durcies contre les menaces. La période 2019-2025 devait voir la livraison des nouveaux satellites de communication Syracuse 4, des satellites CSO et du système Ceres d'écoute électromagnétique.
En outre, la France a contribué au programme européen de navigation Galileo qui devait être opérationnel en 2020 et donner enfin à l'Europe une capacité propre, complémentaire du système américain GPS.
Au total, quelque 2,5 milliards d'euros de crédits de paiement et 5 milliards d'autorisations d'engagement devaient être affectés au domaine spatial militaire durant la période de programmation.
Qu'en est-il de ces engagements budgétaires et de notre autonomie d'appréciation de la situation dans l'espace ? Qu'en est-il de la défense spatiale européenne, à l'ordre du jour de la présidence française du Conseil de l'Union européenne (PFUE) et de son volet parlementaire, qui montre l'intérêt porté à ce sujet sur tous les bancs ?