Rappelons que l'État a consacré 4 millions d'euros à la lutte locale contre la divagation des animaux, dont 600 000 au titre du plan France relance, en venant en appui aux collectivités locales – notre système administratif rend les choses compliquées –, notamment au titre des actions centrales de stérilisation et de communication préventive. La gestion de ce phénomène relève aussi de la responsabilité des maires et nous souhaitons nous engager avec les élus locaux. Lors du voyage de Mme la Première ministre, je m'attacherai à évoquer cette situation. Il importe de créer une nouvelle dynamique avec la population, avec les communes, avec les associations. Une mission spécifique a été confiée au sous-préfet de Saint-Pierre – je ne me suis pas préoccupé de savoir comment il agissait mais nous pouvons nous réjouir de vivre dans un pays qui confie à un sous-préfet une mission pour lutter contre les chiens errants – et une réunion a déjà eu lieu le 21 mars dernier.
Toujours est-il que je n'admets pas le traitement spécifique qu'applique Air France à La Réunion pour le transport des animaux. Ce n'est pas notre politique.