Le Gouvernement a fait le choix d'investir en priorité dans les infrastructures qui nous permettront de réussir la transition écologique, à commencer par les infrastructures ferroviaires. La Première ministre a ainsi annoncé un plan de 100 milliards d'euros d'ici à 2040, afin de mettre un terme au vieillissement du réseau et de le moderniser.
Nous sommes particulièrement soucieux de la sauvegarde des petites lignes ferroviaires actuellement exploitées et soutenons les travaux les concernant, dans le cadre de protocoles conclus avec les régions. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, la ligne de la Côte Bleue, celle de l'étoile de Veynes, ou encore celle de la Roya ont bénéficié de cet engagement.
La ligne Carnoules-Brignoles-Gardanne que vous évoquez est actuellement fermée et n'a plus été empruntée que par des convois militaires depuis les années 1980. Elle a néanmoins fait l'objet d'études en 2014, afin d'estimer le montant des investissements nécessaires pour la rouvrir au trafic de voyageurs et d'évaluer sa fréquentation potentielle. Eu égard aux résultats de cette étude, l'État et les collectivités concernées ont renoncé à poursuivre l'opération, le coût de l'investissement étant élevé et le potentiel de fréquentation limité.
Les discussions relatives à l'élaboration du volet mobilité 2023-2027 des contrats de plan État-régions, qui s'engageront prochainement, pourront être l'occasion d'aborder à nouveau la question de la réouverture de cette ligne si la région qui, comme vous le savez, est l'autorité organisatrice compétente pour les trains régionaux, le souhaite.
S'agissant enfin de la ligne nouvelle Provence Côte d'Azur, que vous avez également évoquée, il me semble important de souligner que les deux premières phases de ce projet déclaré d'utilité publique en octobre dernier sont principalement dédiées à l'amélioration du réseau existant, au profit des transports du quotidien entre Marseille, Toulon et Nice. Les habitants du Var en seront donc pleinement bénéficiaires.