A-t-on ouvert le concours de celui qui prononcera le plus souvent le mot « ultragauche » pendant ces deux heures de débat ?
La police républicaine, que nous chérissons tous, ne supprime évidemment pas les libertés publiques. Au contraire, elle les garantit. L'ordre permet de concilier les libertés. C'est une tâche immense qui est devant vous.
Le constat que vous avez fait nous désole tous, parce qu'il témoigne d'un malaise qui nous préoccupe. Il y a une déstabilisation qui nous fait peur. Nous croyons à la police républicaine et nous voulons la sauvegarder.
Vous avez présenté les réponses de l'État. Je voudrais pour ma part aborder la question de la formation, qui me paraît tout à fait essentielle – et je le dis sans malice, parce que j'ai beaucoup de respect pour les forces de police et de gendarmerie. La formation a été accélérée. Ne pensez-vous pas qu'il faudrait revenir en arrière ? J'ai entendu dire que les cours sur les libertés publiques disparaissaient des écoles de police. Si tel est le cas, il me paraît essentiel de les rétablir.