Universités et commissariats vandalisés, entrées de mairies incendiées, usage en nombre de cocktails Molotov, de mortiers d'artifice, de mélanges incendiaires à retardement, projection de billes d'acier, et j'en passe… Les mécontentements, les colères et les manifestations ne peuvent conduire à l'émeute et à l'anarchie. Rien ne justifie la spirale de violence entre les manifestants et les forces de l'ordre et de secours. La destruction de biens publics ou privés, y compris des permanences d'élus, ne peut être légitimée dans un État de droit.
Les Républicains seront toujours du côté des défenseurs de l'ordre, policiers, gendarmes, pompiers et forces de secours, car ils sont la force de la loi. Nous combattrons sans relâche ceux qui, à l'extrême gauche, attisent la haine, fracturent sciemment le corps social et soufflent sur les braises du mécontentement, encourageant de fait les casseurs les plus radicaux. Ils espèrent cyniquement récolter les fruits politiques du chaos. Quelle attitude antirépublicaine et irresponsable !
Monsieur le ministre, gérer le maintien de l'ordre, c'est le maintenir. Vous devez être le garant de l'unité du pays. Nous saluons votre fermeté et votre volonté de mettre fin à ces séquences dramatiques pour notre pays, ainsi que le grand professionnalisme des forces de l'ordre.
Pourriez-vous dresser, à l'issue de ces journées de contestations, le bilan humain dans les rangs des policiers nationaux, des gendarmes, des policiers municipaux et des pompiers, notamment le nombre précis de blessés ? Ensuite, seulement 5 % des gardes à vue ont abouti à des poursuites. Pourquoi le bilan judiciaire est-il si faible ? Enfin, alors que nous avons assisté à de véritables scènes de guérilla, en particulier à Sainte-Soline, comment comptez-vous faire respecter à l'avenir les interdictions de manifester ?