L'actualité récente a mis en évidence les difficultés que peuvent rencontrer les secours pour accéder à un terrain d'opérations. Je vous remercie, monsieur le ministre, d'avoir montré des images, parce qu'on entend parfois des commentateurs qui ignorent de toute évidence à quoi sont régulièrement confrontées nos forces de l'ordre.
C'est à ces femmes et à ces hommes chargés de faire régner l'ordre public et de défendre la République que je pense. Le groupe Horizons est du côté des forces de l'ordre. Nous leur apportons tout notre soutien. On a trouvé sur place des boules de pétanque remplies de clous, des cocktails Molotov, des haches, des couteaux… Rien n'explique une telle violence contre des hommes et des femmes qui sont là uniquement pour faire leur métier.
Lors de cette manifestation, les délais d'intervention et les conditions d'accès des secours ont été très critiqués. Permettez-moi, en tant que sapeur-pompier, d'avoir une pensée pour mes collègues ou pour les personnels du Samu qui, lorsqu'ils prennent leur garde, savent les risques auxquels ils sont exposés, mais qui ne sont vraiment pas là pour se recevoir une boule de pétanque ou un pavé.
Il y a quelques années, on nous parlait déjà de violences urbaines – c'était déjà un scandale à l'époque. Aujourd'hui, on emploie le terme de « guérilla ». Comment, dans le cadre d'une manifestation illégale, peut-on concilier la nécessité de porter secours avec une intervention sécurisée de ces secours ?