Merci, monsieur le ministre, de nous avoir transmis ces éléments chiffrés et ces images qui montrent le déchaînement de violence de l'extrême gauche à l'encontre de nos forces de police. Cette violence s'inscrit très clairement dans une stratégie de déstabilisation et de destruction des institutions de la République. Il faudra que nous examinions un jour les dangers que ces groupuscules, soutenus par certains groupes parlementaires – des parlementaires étaient présents à une manifestation interdite –, constituent pour la République. Les menaces que l'extrême gauche et l'ultragauche représentent : voilà de quoi nous devons débattre.
Pour les forces de l'ordre, victimes d'armes par destination – boules de pétanque, mortiers, chalumeaux, barres de fer – et de caillassage, le bilan est extrêmement lourd. Les individus, ou plutôt les barbares, qui étaient là n'avaient pour objectif que de tuer des gendarmes ou des policiers et de créer le chaos.
Je veux apporter un soutien total à nos forces de l'ordre, qui sont depuis des années mises sous pression, attaquées, critiquées, menacées, prises pour cible, avec leur famille et jusque dans leur logement. Le devoir de la représentation nationale est d'apporter un soutien sans réserve aux policiers et aux gendarmes et de dire que notre système de maintien de l'ordre est un système équilibré, qui a toujours veillé à préserver les vies.