Je vais dans le même sens que notre collègue Jérôme Guedj. En commission, il nous a été demandé, à de très nombreuses reprises, d'attendre les réponses du Gouvernement dans l'hémicycle. Monsieur le ministre, malgré votre présence, je note que de nombreuses questions, quels que soient les bancs dont elles émanent, restent sans réponse.
J'en viens au problème de méthode posé par ces amendements. Comme indiqué par M. Guedj, vous avez une drôle de conception de la coconstruction, puisque vous la réservez aux membres de la Macronie. Pour notre part, au contraire, nous considérons que le travail doit être véritablement partagé avec l'ensemble des groupes parlementaires ; ce n'est pas le cas ici.
Le décalage est abyssal entre les propos de Mme Borne et vos pratiques sur un tel texte, qui reste une coquille vide, alors que la question de la dépendance est essentielle. En outre, les débats de ce matin montrent que nous n'allons pas dans le bon sens. Nous avons l'impression qu'en dépit d'un discours de pure communication gouvernementale, rien ne change. C'est tout de même inquiétant.
La manière dont, une nouvelle fois, vous traitez le Parlement en ne répondant pas à des questions légitimes montre que, de toute évidence, le Gouvernement ne veut pas véritablement coconstruire. Nous en avons ici la parfaite illustration.