Je résume : l'amendement n° 57 , c'est le plus complet – c'est vraiment la totale. Le n° 58 est un amendement de repli, et le n° 59, c'est le repli du repli : il ne mentionne que l'infirmier. Je profite de cette prise de parole pour souligner la nécessité d'organiser ces transmissions d'informations, d'autant que le Gouvernement, dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2022, a imaginé de transformer dans quelques années les Saad, les Ssiad – services de soins infirmiers à domicile – et les Spasad – services polyvalents d'aide et de soins à domicile – en une catégorie unique de services autonomie à domicile (SAD).
On le voit : cette évolution vise à concrétiser l'émergence d'équipes pluridisciplinaires, qui s'adaptent en fonction des personnes dans le cadre d'un maillage territorial qu'on voudrait le plus pertinent possible. Cela traduit bien le rôle que chacun est appelé à jouer en coordination avec les autres, pour repérer et transmettre au mieux les informations. Cela se produit déjà : l'infirmier qui se rend au domicile d'un patient peut prévenir le médecin traitant, et il le fait souvent remarquablement bien ! Mais nos amendements permettraient d'apporter une nouvelle pierre à votre stratégie – car avec une seule pierre, on ne va pas construire grand-chose !
J'aimerais que vous donniez un avis favorable au n° 57, madame la rapporteure, mais si vous n'y êtes pas encore prête, nous nous contenterons du n° 58. À défaut, j'espère que vous accepterez au moins le n° 59 !