Cela a été souligné par la Cour des comptes et par le rapport Libault ; nous le constatons nous-mêmes dans nos circonscriptions. Nous voyons bien la grande diversité des actions et des initiatives locales, qui ne correspondent pas toujours à une véritable prévention.
Dans les conférences des financeurs, il y a des acteurs respectables : le département, l'ARS, la CAF, la Mutualité sociale agricole (MSA), l'Agence nationale de l'habitat (Anah), etc. Mais ils ne mènent pas les actions eux-mêmes, ils lancent des appels à projets, auxquels répondent toujours les mêmes : ceux qui ont les moyens d'y répondre grâce à des salariés dédiés et qui émargent à tous les dispositifs, comme le FDVA – Fonds pour le développement de la vie associative. On voit ainsi fleurir des actions dans les départements, au titre de la prévention. Ce sont de bonnes actions en matière d'accès à la culture ou au sport, ou encore en faveur de l'environnement, mais ce ne sont pas forcément des actions de prévention.