Le peuple humain est infiniment lié à l'Océan mondial : au loin, l'horizon infini et, tout près, une infinité de ports, de villes et de villages. Deux êtres humains sur trois vivent à moins de 100 kilomètres d'une côte, partout dans le monde. La mer doit, selon nous, constituer un bien commun de l'humanité. S'y croisent des navires et des marins du monde entier. Chaque jour, pêcheurs, navigateurs et scientifiques prennent le large.
La mer a, pour nous, le goût du futur. Demain, on y produira l'énergie dont nous avons besoin, on y protégera le vivant et les fonds marins – qui demeurent trop méconnus –, on y coopérera pour que plus jamais elle ne soit le théâtre de combats.
La mer est également au cœur de la bifurcation écologique dont l'humanité a besoin. Pour l'heure, cependant, elle est surtout le terrain de jeu des multinationales les plus polluantes. Le niveau de l'eau y monte, les courants y changent. Bientôt, le CO
La mer est malheureusement le terrible symbole des échecs diplomatiques de la Macronie. Alors que nous avons voté, ici, un moratoire sur l'extraction minière sous-marine, les forages dans l'Océan mondial pourraient commencer d'un jour à l'autre. Pire, alors que la Commission européenne proposait un plan pour l'océan, non contraignant et donc insuffisant, le secrétaire d'État Berville a multiplié les mensonges.