Bien que largement réécrit, l'article 4 – censé offrir un véritable dispositif d'alerte, de suivi et de qualification des situations de maltraitance – occulte totalement la maltraitance institutionnelle, celle qui n'est pas le fait des soignants, mais la conséquence du dysfonctionnement du système dans son ensemble : les effectifs réduits et la surcharge administrative empêchent les soignants d'exercer leur métier comme ils le souhaitent, c'est-à-dire en passant du temps avec les résidents et en respectant leur rythme.
Que proposez-vous aux soignants épuisés qui ne trouvent plus de sens à ce qu'ils font, qui sont en arrêt maladie ou qui démissionnent, ce qui oblige les structures à avoir recours à des intérimaires ?
J'appelle à un véritable travail transpartisan sur cette question essentielle du bien vieillir. Notre groupe se positionnera en fonction des avancées que connaîtra ce texte.