Dans le prolongement des assises nationales du transport aérien pilotées par Élisabeth Borne, nous assumons de mener une stratégie fondée sur la complémentarité entre le train et l'avion. Dans l'attente de certains travaux ou en complément de certaines lignes ferroviaires, quand le désenclavement d'un territoire ne peut pas être assuré de manière satisfaisante, nous subventionnons des aéroports régionaux. Mon ministère soutient dix lignes d'aménagement du territoire chaque année, pour un total de 25 millions d'euros par an, soit un effort important.
En ce qui concerne l'aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne, au début de l'année 2022, nous avons renouvelé pour quatre ans la ligne Brive-Paris Orly et ses obligations de service public. Vous avez décrit le mécanisme de financement de l'aéroport : je rappelle que l'État est le premier contributeur au déficit d'exploitation. Comme nous l'avons fait pour d'autres lignes encore récemment, nous sommes prêts à adapter notre soutien à votre aéroport pour tenir compte de l'augmentation des coûts de l'énergie. Néanmoins, nous devons le faire de manière responsable, c'est-à-dire de manière partagée avec les collectivités concernées par les OSP, afin que le surcoût soit assumé de manière équitable par les différents financeurs. Je suis prêt, en tout cas, à examiner la situation de l'aéroport de Brive avec vous.
Notre priorité est de réinvestir dans le réseau ferroviaire et, en complément, pour lutter contre le désenclavement de certains territoires, d'accompagner les lignes aériennes d'aménagement du territoire de manière ciblée et temporaire.