En dépit d'une baisse démographique de 2 747 élèves – soit - 6,1 % depuis la rentrée 2017 –, les taux d'encadrement se sont améliorés dans le département de Saône-et-Loire. Le nombre d'élèves par classe y était de 20,9 à la rentrée 2022, un chiffre significativement plus favorable que la moyenne nationale et en nette amélioration par rapport à la rentrée 2017, puisqu'il s'établissait alors à 21,7.
Pour la rentrée 2023, les prévisions d'effectifs font état d'une nouvelle baisse de 723 élèves dans les écoles du département. L'objectif de réduction des effectifs par classe dans les niveaux de grande section, cours préparatoire (CP) et première année de cours élémentaire (CE1) a été strictement respecté. Par ailleurs, le nombre d'élèves par classe ne dépassera pas vingt-quatre dans les écoles concernées par les retraits d'emploi. L'ensemble des classes comprenant des niveaux de grande section, CP et CE1 seront dédoublées l'année prochaine dans les sept réseaux d'éducation prioritaire de Saône-et-Loire. De plus, l'accompagnement des flux démographiques locaux se concrétisera par la création de onze emplois dans les classes du département. La politique active de soutien à la grande ruralité en Saône-et-Loire est aussi renforcée, avec l'implantation de dix emplois, soit un par circonscription. Enfin, trois postes de conseiller pédagogique de circonscription seront créés à la rentrée.
Vous le savez, madame la députée : Mme la Première ministre s'est rendue récemment dans la Nièvre avec les ministres Pap Ndiaye et Dominique Faure pour échanger avec des enseignants, des élèves et des élus sur la question de l'école en ruralité. Une fermeture de classe n'a en effet pas le même impact dans les communes rurales, raison pour laquelle Mme Borne a fait part de la volonté du Gouvernement d'adopter une approche pluriannuelle ; celle-ci vise à préparer avec les élus les ouvertures et fermetures de classes sur une durée de trois ans, afin de trouver des réponses plus adaptées aux territoires et de répondre aux enjeux d'investissement que vous avez évoqués, madame la députée.