Je soutiens l'argumentation de Mme la rapporteure. Il faut certes réfléchir à l'ASH dans son ensemble, mais c'est la lecture de la proposition de loi qui m'a appris l'existence de cette obligation pesant sur les petits-enfants, car je n'ai jamais occupé de responsabilités départementales. On fait appel aux petits-enfants, soit parce que les enfants ont disparu, soit parce qu'ils n'ont pas les moyens de fournir l'ASH à leurs parents, ce qui entraîne le report de la charge sur la génération suivante et de nombreuses difficultés.
M. Bazin évoque une rupture d'égalité, mais la relation entre grands-parents et petits-enfants n'est pas égale, puisque le parcours de vie arrive à son terme pour les premiers quand il commence pour les seconds. Cette mesure a du sens, même si elle appréhende l'ASH par le « petit bout de la lorgnette », comme le dit M. Guedj. Je vous remercie d'avoir inséré cette disposition dans la proposition de loi, parce que les situations peuvent être complexes ; autant, j'entends que les enfants doivent soutenir leurs parents, autant, il faut laisser les petits-enfants construire et amorcer leur projet de vie, en les engageant simplement à apporter un soutien moral à leurs grands-parents.