Je m'exprime à titre personnel, car il existe des différences d'appréciation sur ce sujet au sein de mon groupe.
Ce texte est une occasion de dialogue qu'il faut saisir. Loin des oppositions caricaturales qui ne cessent de s'alimenter entre elles, cette démarche pourrait permettre un début de reconnaissance mutuelle entre les différents usagers de la nature.
La proposition de dimanche sans chasse acte en creux la reconnaissance de la pratique de ce loisir, que les chasseurs revendiquent comme une activité de préservation des espaces naturels et de la faune. Je ne remets pas en question leur sincérité et cette réalité. Aussi pourrions-nous considérer ce texte en quelque sorte comme une main tendue des non-chasseurs – peut-être encore un peu trop rugueuse pour les adeptes de la chasse.
De nos débats pourrait émerger une démarche expérimentale mûrie à l'échelle locale, qui permettrait de déterminer quels sont les jours sans chasse – cela pourrait être le dimanche ou les jours fériés, et l'on pourrait aussi tenir compte des périodes de vacances scolaires. Laissons ces échanges prospérer dans un état d'esprit ouvert et apaisé.