Je vous remercie pour cette conclusion. En tant que président de cette commission, je tiens à vous affirmer que l'objectif de votre convocation était de comprendre les faits qui sont liés à nos travaux. Jamais cette commission – ni aucun de ses membres – ne s'est permise et ne se permettra de remplacer la justice ni de mettre en cause votre intégrité ou votre parcours professionnel. Nous essayons, dans la limite des pouvoirs qui nous sont attribués, de comprendre les faits qu'ont à connaître ou que peuvent subir nos compatriotes. La confiance qui nous a été accordée exige que l'on tente de faire abstraction des affaires en cours, y compris les plus brûlantes, y compris celles qui affectent la vie et l'avenir de personnes et de leur famille, que bien sûr nous respectons. Vous comprendrez toutefois qu'en tant que représentants de la nation, nous ne pouvons pas les prendre en compte de manière irrationnelle. Sachez que le respect que nous portons à chacun de nos compatriotes vous est acquis.