Je m'attendais à cette question ; j'en attendais d'autres également, qui vont peut-être vous venir à l'esprit…
J'ignorais totalement que ces informations avaient été reprises. J'ajoute que, comme vous le savez vous-même en tant que parlementaire, c'est un phénomène que l'on ne maîtrise pas. Vous ignorez comment vos prises de parole, en commission ou dans l'hémicycle, seront utilisées et comment, le cas échéant, elles deviendront virales. Le journal de la nuit que je présentais était public. Que des personnes mal ou bien intentionnées en critiquent ou en encensent certains éléments, puis les reprennent pour en faire ce qu'elles voulaient, je n'y pouvais rien.
Vous me parlez d'ego – cela me fait un peu sourire –, de la satisfaction que l'on peut éprouver quand on passe à la télévision. Très honnêtement, cela faisait tellement longtemps que je faisais ce métier que mon ego ne comptait pas parmi mes préoccupations. Je ne cherchais pas sur Internet ce qui se disait sur moi. À une nuance près peut-être : depuis trois ans, je présentais l'émission Faites entrer l'accusé et de temps en temps, en effet, je regardais s'il y avait quelques petites choses concernant cette émission qui me tenait beaucoup à cœur.
Il y a une question que vous ne m'avez pas posée ; si vous me le permettez, monsieur le président, j'aimerais en dire un mot.