Nous en avons débattu et nos positions sont radicalement opposées.
Pour notre part nous restons très attachés à la possibilité de préserver l'anonymat en ligne, qui ne pose pas de problème en lui-même. Cela peut sembler paradoxal après des mois passés à essayer de le lever pour un certain nombre de comptes sur les réseaux sociaux, mais il s'agit ici de protéger une liberté fondamentale. Dans certains pays, c'est l'anonymat qui permet à des journalistes de travailler. Plus globalement, l'anonymat reste un droit pour chacun.
Il n'en faut pas moins fixer une limite, bien entendu, et, pour nous, elle se situe au niveau du comportement. La comparaison vaut ce qu'elle vaut, mais c'est l'infraction qui justifie le retrait du permis de conduire. Il en va à peu près de même pour les comptes anonymes ou sous pseudonyme : tant que la loi et les règles de la plateforme sont respectées, il n'y a pas de raison de les fermer. Mais si vous utilisez 500 faux comptes de manière coordonnée pour diffuser de fausses informations et mener une opération d'influence, c'est un vrai problème et vous devez être sanctionné.