L'une des questions posées est la responsabilité des plateformes. Damien Leloup et Florian Reynaud ont identifié une vingtaine de campagnes coordonnées de désinformation à la suite desquelles Twitter et Meta ont fermé les comptes incriminés ; mais, pour les détecter, les plateformes disposent de moyens bien plus grands que les journalistes. Meta y travaille ; quant à Twitter, le changement de direction conduit à s'interroger sur son engagement en la matière.
Il faut aussi s'interroger sur le détournement du RGPD – règlement général sur la protection des données – ou sur la possibilité d'acheter des centaines de noms de domaine pour produire du contenu. Faut-il y apporter une réponse d'ordre réglementaire ? Quoi qu'il en soit, ce sont des points sur lesquels il est possible d'agir.