Il est peu probable que des services de renseignement ou des militaires russes, voire des acteurs privés proches du pouvoir comme le groupe Wagner emploient des entreprises de ce type, pour la simple raison qu'ils disposent déjà d'outils « maison » très efficaces, de capacités bien établies et d'une vaste expérience dans le domaine des opérations d'influence et de piratage. J'ai donc du mal à imaginer qu'ils aient recours à des sous-traitants tels que Team Jorge en Afrique francophone.
Récemment, d'ailleurs, on a pu voir que des opérations de piratage ou de désinformation ciblant des intérêts ou des personnalités français étaient plutôt conduites, a priori, par des acteurs étatiques : en témoignent les Macron Leaks en 2017 ou le récent piratage de Charlie-Hebdo, attribué par Microsoft à un acteur iranien.