Nous poursuivons nos travaux par une table ronde consacrée à l'enquête Story Killers, dont la publication, qui a débuté il y a un mois, a provoqué de nombreuses réactions et interrogations.
Cette enquête a été menée par le consortium international de journalistes Forbidden Stories, représenté ici par Mme Sandrine Rigaud, qui en est la rédactrice en chef, et par plusieurs journalistes français qui y ont participé : pour Radio France, M. Frédéric Métézeau, correspondant à Jérusalem, qui participe à cette audition par visioconférence, et M. Maxime Tellier ; pour le journal Le Monde, MM. Damien Leloup et Florian Reynaud. Madame, messieurs, nous vous remercions d'avoir répondu à l'invitation de notre commission d'enquête.
Après l'affaire Pegasus, également révélée par le consortium Forbidden Stories, l'affaire Story Killers confirme l'existence d'une sorte de marché aux outils d'ingérence. Nous serons heureux d'entendre comment vous le caractérisez, comment nous pouvons le comprendre et comment nous pouvons limiter les conséquences de ses méfaits sur notre démocratie.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.