Merci à vous trois pour la mise en contexte des différents incidents qui ont concerné Yvan Colonna et que l'on peut maintenant réellement mettre en parallèle avec les incidents qui ont été rapportés concernant Franck Elong Abé. Cela permet à cette commission d'évaluer le statut de DPS de l'un et de l'autre et le traitement qui leur a été réservé. On met en balance la possession de cartes SD pour un baladeur MP3 régulièrement obtenu, et des agressions. Nous pouvons maintenant mettre en parallèle le traitement des deux hommes et l'évolution de leur statut de DPS.
Merci aussi d'avoir illustré ce qu'implique ce statut de DPS au-delà de ce que l'on pouvait en connaître sur le papier, notamment moi qui ne l'ai pas expérimenté au même titre que mes collègues, qui ont exercé leur droit de contrôle en se rendant une première fois à la prison d'Arles pour rencontrer le détenu Yvan Colonna et qui se sont heurtés à un mur. Entendre que ses propres avocats devaient prévenir 48 heures à l'avance me choque. Je n'avais pas du tout conscience de cette réalité et je pense qu'il est important que chacun l'ait en tête au sein de cette commission au-delà de ce qui est formellement prévu – l'orientation particulière de la cellule, le fait de ne pas pouvoir être détenu dans n'importe quel établissement –, a fortiori quand on connaît les circonstances effectives de l'agression d'Yvan Colonna et la libre circulation dont bénéficiait l'auxiliaire Franck Elong Abé à ce moment-là.
Les montants d'indemnisation proposés à la famille d'Yvan Colonna vous ont-ils paru normaux, particulièrement élevés, ou au contraire particulièrement bas ?