Vous avez en effet évoqué le sujet des sciences et de la recherche participatives. Pour que l'usager prenne part de façon active à la recherche, il faut bien identifier les besoins. Comme disait Rabelais – puisque Montaigne a déjà été cité tout à l'heure –, « science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». Nos équipes doivent avoir à l'esprit cette préoccupation qui est au cœur de la recherche aujourd'hui. Il faut également que des comités d'éthique et d'accompagnement étudient les usages et les applications. C'est ainsi que nous bâtirons une science utile au bien-être de nos concitoyens. Celui-ci est nécessaire même s'il faut l'envisager de façon à la fois raisonnée et raisonnable, sans excès. Par ailleurs, la science apporte les bienfaits que l'on connaît dans le domaine de la santé et dans tous les autres domaines essentiels de la vie.
Le rôle que joue la science pour les citoyens est donc une question qui fait intrinsèquement partie de cette discipline aujourd'hui. C'est une dimension que le ministère souhaite promouvoir et défendre sur le plan national et européen.