Mesdames et messieurs les députés, je voudrais finir ce propos avec un message plus personnel. Par trois référendums, ces cinq dernières années, j'ai craint de perdre mon appartenance à la République. Alors, oui, peut-être tient-on plus à ce qu'on a peur de perdre, mais je crois profondément que ce sujet, celui de la défense de nos valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité et de laïcité, devrait nous réunir plutôt que nous opposer. Je crois que le combat contre ceux qui s'y attaquent devrait être un combat transpartisan, un combat qui nous rassemble et qui transcende les postures, les rancunes personnelles et les échéances électorales. Ce combat, menons-le.