À ce sujet, nous n'avons d'ailleurs encore reçu aucune réponse à nos questions écrites relatives au taux de délivrance d'autorisations d'IEF par les académies. Cette loi s'est donc transformée en tour de force sécuritaire contre les citoyens honnêtes, compte tenu des atteintes portées aux libertés de culte, d'enseignement et d'association par le contrat d'engagement républicain (CER), à l'heure où l'on prend connaissance du scandale du fonds Marianne, que Mme la secrétaire d'État chargée de l'économie sociale et solidaire et de la vie associative semble utiliser à des fins opaques.
Toutefois, la faute capitale de cette loi, c'est d'avoir fait l'impasse sur l'essentiel des mesures à prendre. Des pans entiers des menaces séparatistes ont été minimisés au cours des débats : silence sur l'interdiction des idéologies salafistes et des frères musulmans, sur la réforme du code de la nationalité, sur l'expulsion des semeurs de haine, sur les revendications islamistes dans l'entreprise ou à l'école.