Madame la députée Besse, vous soulevez en effet une question importante, celle de l'affectation des professeurs. Il se trouve que les académies qui ont besoin du plus grand nombre de professeurs, en ce qui concerne le second degré, ne sont pas toujours attirantes – je pense à celle de Créteil et à celle de Versailles… –, et que nous devons y faire venir des enseignants qui viennent parfois de loin, y compris d'outre-mer comme j'y ai fait allusion précédemment. Néanmoins, deux éléments permettent d'apporter un bémol à ce tableau.
Tout d'abord, les primes d'éducation prioritaire ainsi que le dédoublement des classes, que ce soit dans les REP ou dans les réseaux d'éducation prioritaire renforcés (REP+), ont permis, ces dernières années, de fidéliser des enseignants, notamment des enseignants très expérimentés.