Nous essayons au moins de donner l'exemple.
Je reprends. Lors de la réunion à la Sorbonne, le Président de la République a confirmé la poursuite des revalorisations salariales. Il s'est notamment engagé à ce qu'aucun enseignant ne perçoive moins de 2 000 euros net par mois en début de carrière d'ici à la rentrée 2023.
La concertation, portant sur l'attractivité et la revalorisation du métier d'enseignant, que vous avez lancée en janvier 2023, visait à préciser la mise en œuvre du pacte à la rentrée 2023. Celui-ci comprend deux étages : une revalorisation-socle et une revalorisation conditionnelle. Dès lors, l'augmentation totale pourrait atteindre en moyenne 20 % pour les enseignants volontaires.
J'échange régulièrement avec les inspectrices de l'éducation nationale de ma circonscription, qui travaillent à Hesdin, à Montreuil-sur-Mer ou à Étaples-sur-Mer. Enseignant moi-même, je tiens à entretenir un lien avec toutes les équipes pédagogiques.
Alors que de nombreuses informations, souvent fausses, circulent – entre autres l'idée que le pacte serait moins rémunérateur que les heures supplémentaires –, pourriez-vous rassurer le monde enseignant en dissipant ces doutes ? En outre, pourriez-vous revenir sur le contenu dudit pacte, notamment sur l'articulation entre les missions à accomplir et la possibilité d'effectuer des heures supplémentaires ?