Par ailleurs, la grande masse de ces enseignants contractuels ne sont pas, contrairement à ce que certains prétendent, embauchés à la dernière minute : 87 % de ceux qui ont commencé leur travail à la rentrée enseignaient déjà l'année précédente. Il se trouve que – c'est d'ailleurs un des sujets dont nous discutons avec les élus ultramarins – certains enseignants choisissent, par défaut, le statut de contractuel, par exemple pour rester dans une académie très demandée plutôt que d'être mutés très loin de chez eux. C'est le cas des enseignants ultramarins. Nous avons fait aux élus de ces territoires plusieurs propositions visant à ajuster la prise en considération du centre des intérêts matériels et moraux (CIMM).
Enfin, la question des remplacements se pose en effet de façon évidente, d'où les propositions que nous faisons à travers le pacte enseignant et les mesures que nous prenons pour améliorer l'attractivité du métier. Car à quoi servirait-il de créer des postes dans telle ou telle académie ou dans telle ou telle discipline, s'ils ne sont pas pourvus ? Notre priorité est donc l'attractivité du métier.