…et c'est pourquoi nous nous y attaquons. S'agissant des néotitulaires, aucun ne sera rémunéré moins de 2 000 euros net par mois ; c'est un progrès significatif. Mais j'insiste sur le fait que tous les enseignants verront leur rémunération s'accroître, de manière à éviter des faux plats au bout de quelques années et des rémunérations stagnantes entre la cinquième et la quinzième année – ce qui est assez largement le cas aujourd'hui, il faut le reconnaître.
Vous faites ensuite allusion à la ruralité. La Première ministre, que j'accompagnais dans la Nièvre la semaine dernière, a présenté un plan Ruralité comportant notamment un engagement pluriannuel, de manière à donner aux élus de la visibilité dans leurs relations avec l'éducation nationale, ce qui est absolument nécessaire.
Ce plan prévoit également un soutien aux territoires éducatifs ruraux, de même qu'aux regroupements intercommunaux pédagogiques qui permettent à des communes de regrouper leurs écoles. À ce sujet, nous avons présenté l'idée d'un bonus en termes de ressources humaines, que l'éducation nationale apportera aux communes qui souhaitent s'engager en la matière.
La question du pouvoir d'achat se pose sans doute de manière moins aiguë en zone rurale que dans la région parisienne. Du reste, nous rencontrons plus de difficultés de recrutement dans les académies urbaines que dans les académies les plus rurales. Quoi qu'il en soit, sachez que les questions de ruralité sont prioritaires pour le ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse.