…le pacte n'est pas une revalorisation. Il s'agit, comme le dit l'ancien inspecteur de l'éducation nationale Thierry Lépineux, d'un accroissement rémunéré de la charge de travail, aucunement d'une revalorisation compensant les retards accumulés ces dernières années.
Monsieur le ministre, en préparant cette intervention, je n'ai pas rencontré une organisation syndicale ni lu un seul témoignage de professeur du premier ou du second degré indiquant que cette revalorisation répondait à leurs attentes. Dans le même temps, les mobilisations contre les fermetures de classe se multiplient dans tout le pays : sur le territoire national, ce ne sont pas moins de 1 117 postes qui ont été supprimés.
Nous demandons au Gouvernement de revoir sa copie et, surtout, de la construire avec tout le corps enseignant. Nous demandons le rattrapage sans conditions de leur traitement et son indexation sur l'inflation. Surtout, nous exigeons une amélioration de leurs conditions de travail par la baisse des effectifs.