Une meilleure rémunération sera une juste reconnaissance du travail fourni par nos enseignants, de leur rôle essentiel dans notre société. Elle permettra, je l'espère, de faire renaître les vocations et de raviver le désir de transmettre.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous en dire plus sur la méthode de calcul des différentes « briques » qui permettront d'augmenter la rémunération des enseignants ? Par exemple, combien de remplacements faudra-t-il avoir effectué pour bénéficier d'une hausse salariale ?
Néanmoins, cette hausse ne réglera pas à elle seule l'ensemble du problème, car la condition enseignante ne se résume pas à la question salariale – je l'ai dit précédemment. Nous devons aussi améliorer les conditions de travail et d'enseignement, rendre le métier plus attractif et offrir davantage de possibilités d'évolution de carrière. Cela peut se traduire dans les missions, mais il convient aussi d'offrir davantage de souplesse dans l'affectation et dans la mobilité des enseignants. En particulier, le temps devant les élèves doit faire l'objet d'une véritable réflexion, l'objectif étant la passation des savoirs dans les meilleures conditions.
Au-delà de la rémunération des enseignants, monsieur le ministre, quelles sont vos pistes pour améliorer leurs conditions de travail ? Comment votre nouveau pacte s'inscrit-il dans cet objectif ?