Tout d'abord, je partage les propos que vous avez tenus au début de votre intervention. Toutes ces mesures n'ont de sens que si l'on sait pourquoi on les prend.
La vérité, c'est qu'il n'est pas certain que la planète se porterait plus mal si l'espèce humaine n'existait plus. Par conséquent, il est faux d'affirmer, comme certains, que l'on défend la planète. On prétend défendre notre espèce, ce qui est déjà un objectif très louable auquel je souscris pleinement. Toutefois cela suppose d'avoir à l'esprit que si l'on n'est pas animé avant tout par une visée humaniste, on s'égare en chemin si bien que, au bout du compte, ses ambitions se fracassent face à ce qui apparaît comme une perte de sens.
S'agissant des zones à faibles émissions, j'aimerais vraiment qu'on profite de ce moment sans chahut dans cet hémicycle – ce qui n'est pas le cas à toutes les heures de la journée – pour se rappeler que la première zone de ce type date de 1996…