Après avoir ignoré, puis nié, pendant des décennies, l'évidence des effets néfastes des activités humaines sur notre environnement, chacun semble aujourd'hui reconnaître qu'il faut agir. Certains – ils se disent écologistes – se présentent comme les seuls sachants, les érudits. Ils ont fait le choix de la radicalité, souhaitant tout interdire, tout réglementer, préférant exporter l'impact environnemental de nos consommations alimentaires, énergétiques, de nos produits du quotidien aux dépens des entreprises françaises qui ne feraient jamais suffisamment d'efforts. Et comme si cela ne suffisait pas, ils font aussi le choix de taxer ceux qui ne modifieraient pas suffisamment leurs habitudes. Une véritable écologie punitive !
D'autres – je pense au Rassemblement national – se disent prêts pour des évolutions à condition que rien ne change pour eux. Ils parlent d'inflation mais proposent de démanteler les éoliennes. Je vous laisse imaginer l'impact d'une telle mesure sur les finances publiques et sur le prix de l'énergie.
Entre ces extrêmes, nous pouvons faire le choix difficile de l'équilibre, celui qui permet d'associer et de responsabiliser chacun de nos concitoyens, chacune de nos entreprises, de nos associations et de nos administrations. C'est aussi le choix de la responsabilité, comme nous l'avons expérimenté en matière d'énergie cet hiver, la sobriété de chacun ayant profité à tous.
Aussi, comme il est de notoriété publique que le transport et le logement sont les secteurs les plus émetteurs de CO