Nous comprenons la démotivation que peut engendrer le calendrier. Nous l'avons toujours connue, car le calendrier de dépôt des dossiers n'est pas nouveau. Avant Parcoursup, on n'attendait pas le bac pour postuler à une formation du supérieur. Du reste, le bac est toujours une condition indispensable pour intégrer une formation du supérieur. En effet, un élève pourra intégrer la formation qui l'a accepté sur Parcoursup sous réserve d'obtenir le baccalauréat.
La motivation pour avoir le bac ne doit pas être liée au dépôt du dossier – comme je l'expliquais, cela n'a jamais été le cas, ou cela n'aurait jamais dû l'être. D'autre part, la phase complémentaire de Parcoursup prend en compte les notes du troisième trimestre. Pour les élèves, toutes les notes sont donc importantes. J'insiste sur le fait qu'ils ne pourront intégrer l'enseignement supérieur que sous réserve de l'obtention du baccalauréat.
Ce n'est pas le calendrier de Parcoursup qui pose problème. Ce décalage des calendriers existe depuis très longtemps. Nous continuons de travailler avec le ministère de l'éducation nationale sur la façon d'aborder l'année et de faire le lien entre le secondaire et le supérieur pour donner plus de chances de réussite à nos élèves lors du troisième trimestre, dont je rappelle qu'il compte quand même sur Parcoursup.