Je vous concède que nous devons aux étudiants et à leur famille de garantir la qualité des formations recensées dans Parcoursup – la plateforme doit constituer un label, pour ainsi dire. D'ailleurs, sauf erreur de ma part, la formation Campus Academy que vous avez citée n'est pas sur cette plateforme. De même, d'autres formations n'y figurent pas en raison du fait qu'elles ne satisfont pas aux critères qui permettent de vérifier leur qualité et de leur accorder le label EESPIG ou une accréditation similaire. Nous avons justement formé un groupe de travail afin de renforcer ces qualifications et de vérifier l'absence sur Parcoursup de formations malhonnêtes ou mensongères. Je vous rejoins en cela : il revient au ministère de définir la charte et le cadre auxquels doivent satisfaire les formations figurant dans Parcoursup, qu'elles soient publiques ou privées.
Quant à l'augmentation de places disponibles dans l'enseignement supérieur public, nous travaillons à identifier des formations préparant à des métiers en tension ou à des métiers d'avenir, afin d'ouvrir de nouvelles places dans ces filières. Nous nous intéressons par exemple aux métiers de la santé : le nombre d'étudiants inscrits dans les filières de médecine, de pharmacie, d'odontologie et de maïeutique a augmenté de près de 18 % depuis 2021. Je vous signale que nous avons lancé un appel à manifestation d'intérêt – nous accompagnons les établissements souhaitant y répondre, afin d'éviter qu'il se réduise à un énième appel à projets – nommé « Compétences et métiers d'avenir », dans le cadre duquel 2,5 milliards d'euros seront consacrés à la création de formations correspondant aux filières en tension ou aux métiers nouveaux. Il donnera lieu à un dialogue avec les établissements afin de préparer l'avenir à moyen et long termes.
En un mot, nous menons d'ores et déjà un travail visant à adapter les formations, d'une part aux besoins des étudiants et d'autre part à ceux des filières.