…vous savez qu'en ce qui concerne les Ifsi, la loi peut évidemment évoluer – nous sommes bien placés, ici, pour le savoir : les dispositions en vigueur peuvent être discutées et modifiées. Cela dit, je pense qu'au XXI
S'agissant de la formation des médecins, puisque vous en avez parlé en regrettant que ce ne soit pas le ministère de la santé qui en soit chargé, j'observe tout de même que la France n'est pas un cas à part ! Je rappelle qu'à l'étranger, dans le monde entier, les formations qui mènent aux métiers de la santé sont, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, dispensées au sein des universités, ce qui montre bien que c'est possible. Nous travaillons en coopération avec les autres ministères « utilisateurs », comme vous les appelez, en particulier le ministère de la santé, mais aussi le ministère de l'agriculture ; c'est très important.
Par ailleurs, il y a des filières qui ne sont pas sélectives, en particulier les Pass – parcours d'accès spécifique santé – et les LAS – licences accès santé. Le système qui guide notre politique de santé a donc évolué en matière de territorialisation, mais aussi de sélection, puisque l'équilibre entre formations sélectives et non sélectives a été revu.
Pour résumer, comme je l'ai dit tout à l'heure, le système des Ifsi a changé récemment. Il doit sans cesse être amélioré parce qu'il dépend de plusieurs facteurs eux-mêmes évolutifs, et c'est ce que nous sommes en train de faire en travaillant sur ces différents facteurs, que ce soit la situation de chaque territoire, le fonctionnement de Parcoursup ou les modalités du stage du premier semestre.