Les sujets que vous soulevez sont au cœur de nos préoccupations. En ce qui concerne les élèves en situation de handicap, cette année, nous avons introduit dans Parcoursup des fiches de suivi qu'ils ont la possibilité d'activer ou non et qui leur permettent de bénéficier automatiquement d'un accompagnement lorsqu'ils sont acceptés dans un établissement d'enseignement supérieur – accompagnement qui vise à faciliter et à accélérer leur accès à cet établissement. Dès que les étudiants en situation de handicap connaissent l'établissement dans lequel ils sont acceptés, ils doivent contacter le recteur ou l'établissement lui-même pour bénéficier d'une gestion personnalisée et, évidemment, de dérogations diverses. Dans les rectorats comme dans les établissements, nous savons gérer les situations de ces étudiants, mais sans doute devrions-nous le faire savoir davantage et améliorer encore le dispositif les concernant.
Quant à votre première observation, il me semble qu'elle porte sur des cas particuliers tels que le BUT, le bac technologique ou le bac professionnel d'histoire-géographie, pour lesquels des objectifs chiffrés, des quotas, sont en effet fixés, dans une optique de territorialisation notamment. Un dialogue s'engage ensuite entre les établissements de formation et le rectorat pour adapter les objectifs chiffrés en fonction des cas spécifiques. Le facteur humain entre alors en ligne de compte car, vous le savez comme moi, on a toujours de bonnes raisons de ne pas atteindre un objectif. Toutefois, les objectifs chiffrés ont le mérite de fixer une direction et de mesurer les résultats obtenus.
Les questions que vous soulevez font l'objet d'un constant dialogue entre tous les acteurs. Sachez que nous y travaillons sans relâche.