Votre question n'est pas simple, monsieur le député. Je rappelle que d'après la loi, des critères géographiques ne peuvent pas s'appliquer aux formations sélectives. Parcoursup observe les mêmes règles qu'auparavant : pour les formations non sélectives, notamment les licences, le critère géographique est pris en compte ; pour les formations sélectives, il ne l'est pas, conformément à la loi. Reste que ce critère est souvent pris en considération dans l'examen des différentes demandes formulées sur Parcoursup, mais pas de manière systématique. Le sujet mérite donc d'être approfondi.
Quant à la mobilité, elle est attendue des étudiants. Nous devons trouver un équilibre entre une offre de formations de proximité – d'où la nécessité de mailler le territoire d'un grand nombre de formations – et une offre de formations partout en France, car les étudiants doivent avoir le choix du lieu où ils veulent étudier. Cet équilibre, que la loi s'est efforcée de garantir en réglementant l'accès aux formations sélectives, est délicat à trouver. Je rappelle, pour finir, qu'un étudiant qui fait ses études de premier cycle en dehors de son académie d'origine bénéficie d'une aide à la mobilité de 500 euros.