Notre rapport porte non sur la seule adolescence, mais sur l'enfance et l'adolescence. Nous insistons beaucoup sur la petite enfance. Les différentes réponses que nous proposons – maisons de l'enfance et de l'adolescence, rôle des ARS, impulsion interministérielle – devraient permettre de combiner les différentes dimensions et de favoriser une bonne articulation avec le travail des PMI pour assurer une détection précoce.
Nous soulignons aussi l'engorgement des CMP-IJ. Alors qu'ils avaient été créés pour une mission bien précise, ils ont été progressivement amenés à assurer des tâches d'orientation, d'accueil, d'information, qui les en ont détournés. Il faut les délester de ces activités pour raccourcir les délais. La création de maisons de l'enfance et de l'adolescence n'est pas la panacée, mais c'est une réponse structurelle à l'échelon du territoire. Vous avez raison : les délais actuels sont plus que regrettables. Or c'est une course contre la montre, d'autant qu'il s'agit de troubles évolutifs.