Comment anticipe-t-on la baisse du nombre de pédopsychiatres ? Dans les territoires sous-dotés, on expérimente déjà la mise en place d'une forme de continuum avec le déploiement d'équipes complémentaires pour répondre au mieux aux besoins des jeunes.
Quel travail de prévention peut-on réaliser dans le cadre familial et celui de l'éducation nationale ? Pouvons-nous mieux structurer le maillage territorial à travers les conseils locaux de santé mentale ?
Notre système de santé est encore très largement curatif et la culture de la prise en charge psychiatrique trop souvent insuffisante.
Je partage votre avis sur l'importance des structures intermédiaires. Il existe à Dole une maison des adolescents, et la meilleure communication en faveur de ce type de structure passe par le bouche-à-oreille entre jeunes. C'est un lieu où ils peuvent s'exprimer et trouver des professionnels de qualité. Chaque échelon de prise en charge doit être opérationnel si l'on veut éviter l'embolie des structures où il est encore facile d'accéder sans trop d'attente. Pour rendre le parcours de soins plus fluide, une solution serait peut-être de déployer des équipes mobiles, tout particulièrement pour améliorer le maillage dans les territoires ruraux.