Notre commission est très préoccupée par la question de l'accès aux soins pédopsychiatriques. Nous vous remercions donc pour ce travail.
Votre première recommandation est révélatrice des carences du système, puisqu'elle consiste à suggérer à l'État d'établir un état des lieux complet. Les difficultés s'expliquent notamment par la pénurie de médecins liée à la démographie médicale. Les établissements, surchargés, ne sont plus en mesure de répondre aux besoins. Par ailleurs, le choix de l'ambulatoire s'est avéré préjudiciable pour l'accès de tous aux soins.
Néanmoins, vous relevez que notre situation est comparable à celle de nos voisins européens : partout les besoins augmentent et la jeunesse est en difficulté. Quels moyens ces pays mobilisent-ils pour résoudre le problème ?
Je crois avoir compris que vous dénonciez une absence de politique publique volontariste, efficace et lisible, mettant au rang des priorités l'accès aux soins des enfants souffrant de troubles psychiatriques. Pourriez-vous me le confirmer ? L'ARS doit-elle piloter cette politique publique ? Sinon, quel ressort serait le plus adéquat pour offrir une réponse satisfaisante dans tous les territoires ?