Il refuse donc avec obstination de l'écouter et préfère la mettre au pas. Il a d'ailleurs si peur que je n'ose imaginer votre réaction après le tournant de jeudi dernier, ce 23 mars où la jeunesse est descendue en masse manifester, où quatre-vingts universités ont été bloquées et où les lycéens se sont, eux aussi, mobilisés. Combien seront-ils aujourd'hui alors qu'on estimait hier que leur participation pourrait tripler ?
L'avenir que vous réservez à cette jeunesse, c'est la précarité. Ce qu'elle souhaite, c'est être émancipée, avoir des droits…