Nous condamnons en revanche avec force l'attitude d'élus de la République qui ont participé à cet événement interdit ou qui ont parlé d'une déambulation joyeuse et festive alors que, dès le vendredi, 150 individus masqués et armés ont investi les voies de la ligne à grande vitesse à proximité et que le samedi, des centaines de black blocs ont attaqué les forces de l'ordre à coups de pierre, de boule de pétanque, de mortier ou de cocktail Molotov. Le combat des idées est légitime, il peut même être rude, mais aucune incitation à la violence – ni même sa compréhension – n'est acceptable en démocratie.
Il nous faut enfin dénoncer ces groupuscules d'extrême gauche qui, sous des noms poétiques, organisent et planifient ces déchaînements de violence sous couvert d'une cause écologiste, mais dont le seul objectif est de mettre la France à feu et à sang.