Monsieur le ministre de l'intérieur et des outre-mer, à Sainte-Soline, ce week-end comme à chaque fois, des black blocs et des groupes d'ultragauche sont venus mener leur guérilla contre l'État. Comme à chaque fois, ils ont cassé, tabassé, incendié et agressé nos forces de l'ordre, selon un scénario bien connu. Il y avait même, parmi eux, un fiché S.
Vous savez pertinemment qui ils sont, où ils habitent, quels sont leurs modes d'action. Vous avez toutes les clefs en main pour les empêcher de nuire. Et pourtant, ils sont libres et continuent à semer le chaos. Peut-être cette violence de l'ultragauche vous permet-elle de détourner l'attention de la politique du Gouvernement…
Mais en n'attaquant pas le mal à la racine, vous laissez prospérer la mauvaise herbe. Cette ultragauche haineuse est toujours plus armée, plus violente, mieux organisée et désormais internationalisée. Elle communique en toute liberté sur les réseaux sociaux et elle recrute. Ce sont de véritables milices armées qui sont en formation dans notre pays, contre notre pays.
Depuis des années, nous dénonçons, avec Marine Le Pen, l'escalade de la violence à laquelle se livre cette mouvance. Si nous n'y prenons garde, à ce rythme, nous vivrons peut-être bientôt sous la menace de nouvelles années de plomb. Nous risquons de voir apparaître les successeurs des Brigades rouges ou d'Action directe avec, cette fois, pour prétexte la protection de l'environnement.
La bascule dans une forme d'écoterrorisme impliquerait un risque d'attaque contre des infrastructures vitales ou sensibles avec, pour corollaire, la mise en danger de vies humaines. Alors agissez, monsieur le ministre, et agissez vite !
Quelles mesures comptez-vous prendre pour éradiquer ces milices d'extrême gauche avant qu'il ne soit trop tard ?