Je laisserai au Gouvernement le soin de s'exprimer sur ces sujets pour nous dire quel est, selon lui, le véhicule le plus efficace pour s'assurer que nos navires restent sous pavillon français de premier registre.
Enfin, il faut se féliciter que les Britanniques eux-mêmes aient décidé de légiférer sur ce sujet et que, la semaine dernière, le parlement britannique ait voté en première délibération une loi instaurant également un salaire minimum.
Je conclurai en disant que notre proposition de loi est une chance unique pour sauver notre marine marchande. Le compte à rebours est enclenché et il faut faire vite, très vite. C'est pourquoi, tous ensemble, nous devons prendre nos responsabilités et agir. Au-delà de notre pays, c'est aussi un appel à l'Union européenne que nous lançons afin qu'elle prenne ses responsabilités et propose une législation aussi ambitieuse que celle que nous portons pour nos marins. C'est, enfin, encore un signe de profond soutien à nos armateurs et à nos marins que j'adresse aujourd'hui afin qu'ils puissent continuer d'exercer dignement leur métier.